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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 1018660" data-attributes="member: 7964">China y Rusia quieren disputarle influencia a Estados Unidos en Asia central.China y Rusia se disputan la influencia en Asia central.Cáusticos frente a los Estados Unidos, los dos países colocan sus peones en esta región rica en hidrocarburos.Mas vale arreglar sus problemas en familia que bajo la tutela de los Estados Unidos. Es la mentalidad que anima a los seis miembros de la Organización de Cooperación de Shanghaï (OCS), reunidos el miércoles en Astana, la capital de Kazajtán. Celebrando los diez años de esta organización, Rusia, China, Kazajstan, Uzbékistan, Tadjikistan y Kirgizistan consagraron sus discusiones a la suerte de su gran vecino, Afganistán, pidiendo la creación de un Estado afgano "neutral, pacífico y floreciente". Advirtiendo contra toda importación de revoluciones árabes sobre su propio suelo, estos países autocráticos luchan a favor de un «desarrollo democrático que tome en cuenta sus individualidades históricas y culturales».Nacido de un proyecto de seguridad regional que reunía a los países de Asia central, en otros tiempos soviéticos, la OCS se hizo hoy un club influyente y activo, dominado por Moscú y Pekín, en esta región estratégica y rica en hidrocarburos, como contrapeso frente a Washington y a la OTAN. La Organización particularmente le reprocha a Washington y a la Alianza atlántica su falta de compromiso en la lucha contra el tráfico de drogas procedente de Afganistán. Solamente el Centro regional antiterrorista de la OCS habría logrado impedir 500 ataques terroristas, precisó el miércoles el presidente kazajo, Noursoultan Nazarbaev.Uniendo su resistencia contra la influencia norteamericana, actualmente decaída en Asia central, los dos pivots de la Organización, China y Rusia, se entregan desde hace poco a una sorda batalla de influencia en el seno mismo de la Organización. Pekín supuso mucho tiempo que Asia central constituía el coto privado de Moscú.En lo sucesivo, China le impone un peón a su poderoso vecino. Mirando de reojo las reservas petroleras, particularmente de Kazajtan, el imperio chino abrió, en el 2009, una línea de crédito de 10.000 millones de euros para los países de Asia central. El lunes, Astana y Pekín firmaron una declaración de colaboración estratégica, que prevee llevar a 40.000 millones de dólares, desde hoy hasta el 2015, sus intercambios comerciales.Un buen jugador.«Si nuestros compañeros chinos pueden mostrarse más flexibles sobre el plano económico, no podemos más que apoyar este paso», explica, como buen jugador, el consejero diplomático del Kremlin, Sergueï Prikhodko. Pero tras bastidores, Moscú se apresura para contener el apetito de China.Así, como contrapeso, el Kremlin intenta integrar a la India, que hoy dispone sólo del status de observador, en el seno de la OCS. Pero las autoridades chinas no quieren a un competidor suplementario, un actor fuerte como Nueva Delhi. En visita oficial el jueves en Moscú, el primer ministro chino Hu Jintao, debería tratar de apaciguar estas disputas.Fuente: Le Figaro por Pierre Avril 16.06.2011Traducción propia.  Chine et Russie se disputent l'influence en Asie centrale.Soudés face au États-Unis, les deux pays placent leurs pions dans cette région riche en hydrocarbures.Mieux vaut régler ses problèmes en famille que sous la tutelle des États-Unis. C'est l'état d'esprit qui animait les six membres de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), réunis mercredi à Astana, la capitale kazakhe. Tout en célébrant les dix ans de cette organisation, la Russie, la Chine, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Kirghizstan ont consacré leurs discussions au sort de leur grand voisin, l'Afghanistan, appelant à la création d'un État afghan «neutre, pacifique et florissant». Mettant en garde contre toute importation des révolutions arabes sur leur propre sol, ces pays autocratiques ont plaidé en faveur d'un «développement démocratique prenant en compte leurs spécificités historiques et culturelles».Née d'un projet de sécurité régionale réunissant les pays d'Asie centrale, autrefois soviétisés, l'OCS est devenue aujourd'hui un club influent, dominé par Moscou et Pékin, et agissant, dans cette région stratégique et riche en hydrocarbures, comme un contrepoids à Washington et à l'Otan. L'Organisation reproche notamment à Washington et à l'Alliance atlantique leur manque d'engagement dans la lutte contre le trafic de drogue en provenance d'Afghanistan. À lui seul, le Centre régional antiterroriste de l'OCS aurait permis d'empêcher 500 attaques terroristes, a précisé mercredi le président kazakh, Noursoultan Nazarbaev.Unis dans leur résistance à l'influence américaine - déclinante - en Asie centrale, les deux pivots de l'Organisation - Chine et Russie - se livrent depuis peu à une sourde bataille d'influence au sein même de l'Organisation. Pékin a longtemps admis que l'Asie centrale constituait la chasse gardée de Moscou.Désormais, la Chine dame le pion à son puissant voisin. Lorgnant les réserves pétrolières, notamment kazakhes, l'empire du Milieu a, depuis 2009, ouvert une ligne de crédit de 10 milliards d'euros aux pays d'Asie centrale. Lundi, Astana et Pékin ont signé une déclaration de partenariat stratégique, qui prévoit de porter à 40 milliards de dollars d'ici à 2015 leurs échanges commerciaux.Bon joueur. «Si nos partenaires chinois peuvent se montrer plus souples sur le plan économique, nous ne pouvons que soutenir cette démarche», explique, bon joueur, le conseiller diplomatique du Kremlin, Sergueï Prikhodko. Mais dans les coulisses, Moscou s'active pour contenir l'appétit de la Chine.Ainsi, à titre de contrepoids, le Kremlin tente d'intégrer l'Inde - qui ne dispose aujourd'hui que du statut d'observateur - au sein de l'OCS. Mais les autorités chinoises ne veulent pas d'un concurrent supplémentaire, a fortiori comme New Delhi. En visite officielle jeudi à Moscou, le premier ministre chinois, Hu Jintao, devrait chercher à apaiser ces querelles.Le Figaro par Pierre Avril 16/06/2011</blockquote>

Verificación: Guerra desarrollada entre Argentina y el Reino Unido en 1982