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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 668207" data-attributes="member: 7964">Revelaciones sobre los asesinatos "selectivos" de palestinos en la prensa israelí.La historia que la prensa israelí (todavía) no puede contar. / L'histoire que la presse israélienne ne peut pas (encore) raconter.La lectura de la prensa israelí se parece estos últimos días a un verdadero juego de pistas. En la edición del 1 de abril del Yediot Aharonot, el diario de mayor tirada, muestra un recuadro titulado "lo que los servicios de inteligencia no quieren que usted sepa" y aconsejaba poner en un motor de búsqueda de Internet las palabras "periodista, israelí, censura" para saber más sobre una historia que los medios extranjeros hablaron pero que los periodistas locales no tendrían el derecho de abordar. ¿Inocente? Para nada. Unos días antes, es el tabloide Maariv, que se entregaba a las mismas especulaciones del otro periódico, en una venda escribió en letras rojas: "A causa de una orden de censura, no podemos decirle lo que sabemos. A causa de pereza, de apatía y de fe ciega en la institución militar, no sabemos nada".Estas alusiones sibilinas nos remiten al asunto Anat Kamm, un nombre todavía desconocido en Israel pero quien promete inundar las crónicas en las próximas semanas, incluso desde el 12 de abril. Ese día, la justicia israelí determinará, a petición de varios medios, sobre la prohibición de publicación que pesa sobre esta historia. Una prohibición ampliamente inusual desde que un blogger, en los Estados Unidos, seguido por una agencia de prensa judía norteamericana y una estación en árabe de Radio Israel develaron todos los detalles, generando un tráfico enorme en Internet. Esta es la historia: la periodista de 23 años Anat Kamm está detenida en su domicilio de Tel-Aviv desde hace tres meses. Es perseguida por traición y espionaje y se expone a una pena de catorce años de prisión por haber transmitido a un investigador del diario Haaretz unos documentos "top secret" que ella habría obtenido durante su servicio militar.En noviembre de 2008, este periódico había publicado un artículo, autorizado previamente por la censura militar, que acusaba al ejército israelí de haber infringido deliberadamente una decisión de la Corte Suprema que limitaba los asesinatos extrajudiciales (asesinatos selectivos) de combatientes palestinos, práctica corriente durante la segunda intifada, a los casos donde éstos no podían ser detenidos. Haaretz había citado una orden que estaba escrita, databa de marzo de 2007 y firmada por el general Yaïr Naveh, en ese entonces mandaba la región Centro que engloba Cisjordania, donde autorizaba a las tropas para abrir fuego sobre militantes de la Jihad islámica, aunque no representaran ningún peligro aparente. Unos meses más tarde, uno de ellos fue asesinado por soldados israelíes en un tiroteo, según la versión oficial."Hacer un ejemplo"El autor del artículo, Uri Blau, que estaba en China durante la interpelación de Anat Kamm, no volvió a poner los pies en Israel desde esta fecha. La dirección del diario Haaretz, que teme una detención, consideró preferible trasladarlo a Londres. Los abogados de Anat Kamm, por su parte, se esfuerzan por negociar con la oficina del procurador la forma de evitar un proceso, cuya fecha ha sido fijada para el 14 de abril. Esta perspectiva, así como el exilio forzado de Uri Blau, inquietan a los medios populares israelíes. "El ejército israelí quiere hacer un ejemplo con este caso", dice un periodista con reserva de anonimato. Sospecha de Anat Kamm de haber fotocopiado centenas de documentos sensibles y teme que Blau tenga de ahora en más, los medios para publicar decenas de otras investigaciones molestas. A los periodistas y a los soldados, el ejército les dice muy claramente: "Mire lo que puede llegarle a suceder si husmea demasiado".Fuente: Benjamín Barthe Corresponsal en Jerusalén, Le Monde.Traducción propia.L'histoire que la presse israélienne ne peut pas (encore) raconter.La lecture de la presse israélienne ressemble ces derniers jours à un véritable jeu de piste. Dans l'édition du 1er avril du Yediot Aharonot, le plus gros tirage quotidien, un encadré intitulé "Ce que les services secrets ne veulent pas que vous sachiez" conseillait de taper sur un moteur de recherche Internet les mots "journaliste, israélien, censure" pour en savoir plus sur une histoire dont les médias étrangers ont parlé mais que les journalistes locaux n'auraient pas le droit d'aborder. Poisson d'avril ? Pas du tout. Quelques jours plus tôt, c'est le tabloïd Maariv qui se livrait aux mêmes contorsions, dans un bandeau où était écrit en lettres rouges : "Du fait d'un ordre de censure, nous ne pouvons pas vous dire ce que nous savons. Pour cause de paresse, d'apathie et de foi aveugle dans l'institution militaire, nous ne savons rien." Ces allusions sibyllines renvoient à l'affaire Anat Kamm, un nom encore méconnu en Israël mais qui promet de défrayer la chronique dans les prochaines semaines, voire dès le 12 avril. Ce jour-là, la justice israélienne statuera, à la demande de plusieurs médias, sur l'interdiction de publication qui pèse sur cette histoire. Une prohibition devenue largement désuète depuis qu'un blogueur, aux Etats-Unis, suivi par une agence de presse juive américaine et la propre station en arabe de Radio Israël ont dévoilé tous les détails, générant un trafic énorme sur Internet. Donc voici : journaliste de 23 ans, Anat Kamm est assignée à son domicile de Tel-Aviv depuis trois mois. Elle est poursuivie pour trahison et espionnage et encourt une peine de quatorze ans de prison pour avoir transmis à un enquêteur du quotidien Haaretz des documents "top secret" qu'elle se serait procurés durant son service militaire.En novembre 2008, ce journal avait publié un article, autorisé au préalable par la censure militaire, qui accusait l'armée israélienne d'avoir délibérément enfreint une décision de la Cour suprême limitant les liquidations extrajudiciaires (assassinats ciblés) de combattants palestiniens, pratique courante durant la seconde intifada, aux cas où ceux-ci ne pouvaient pas être arrêtés. Haaretz avait cité un ordre écrit, datant de mars 2007 et signé du général Yaïr Naveh, alors commandant de la région Centre - celle-ci englobe la Cisjordanie -, qui autorisait les troupes à ouvrir le feu sur des militants du Djihad islamique, même s'ils ne représentaient aucun danger apparent. Quelques mois plus tard, l'un d'eux était tué par des soldats israéliens dans des échanges de tirs, selon la version officielle."Faire un exemple"L'auteur de l'article, Uri Blau, qui était en Chine au moment de l'interpellation d'Anat Kamm, n'a pas remis les pieds en Israël depuis cette date. La direction d'Haaretz, qui redoute une arrestation, a jugé préférable de le muter à Londres. Les avocats d'Anat Kamm de leur côté s'efforcent de négocier avec le bureau du procureur pour éviter un procès - dont la date a été fixée au 14 avril. Cette perspective ainsi que l'exil forcé d'Uri Blau inquiètent le milieu médiatique israélien. "L'armée israélienne veut faire un exemple", dit un journaliste sous réserve d'anonymat. Elle soupçonne Anat Kamm d'avoir photocopié des centaines de documents sensibles et redoute donc que Blau ait à l'avenir les moyens de publier des dizaines d'autres enquêtes embarrassantes. Aux journalistes et aux soldats , l'armée dit très clairement : "Regardez ce qui peut vous arriver si vous fouinez un peu trop".<a href="http://www.jta.org/news/channel/middle-east" target="_blank">www.jta.org/news/channel/middle-east</a>Benjamin Barthe (Jérusalem, correspondance) Le Monde.</blockquote>

Verificación: Guerra desarrollada entre Argentina y el Reino Unido en 1982