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Mensaje: <blockquote data-quote="HernanF" data-source="post: 668075" data-attributes="member: 7964">En Israel, Nétanyahou multiplica los anuncios contradictorios sobre la colonización.En Israel, Benjamin Nétanyahou multiplica los anuncios contradictorios sobre la colonización. / En Israël, Benyamin Nétanyahou multiplie les annonces contradictoires sur la colonisation.De la mano derecha, impongo un congelamiento parcial de la colonización; de la mano izquierda, tomo medidas que lo incentivan: tal es la política falsamente esquizofrénica llevada por Benjamín Nétanyahou. El mismo día en que millares de colonos en cólera se manifestaron en el centro de Jerusalén, la oficina del primer ministro israelí anunció, el miércoles 9 de diciembre, medidas que tenían por resultado de conceder el estatuto "de zonas nacionales de prioridad" a colonias dispersas en Cisjordania, estatuto que se plasma en nuevas ayudas económicas.Lo más significativo en esta decisión, que debería ser aprobada el domingo por el gobierno, es que va a apadrinar colonias que, en caso de acuerdo sobre las fronteras de un futuro Estado palestino, son susceptibles de ser subsumidas por la Autoridad palestina.Tal decisión puede sólo reforzar las dudas sobre la voluntad de B. Nétanyahou de acabar en un acuerdo de paz, y una determinación de Mahmoud Abbas, presidente de la Autoridad palestina, de volver a la mesa de negociaciones.Más de 110.000 colonos van a gozar de ayudas en los dominios de la educación, del urbanismo y del empleo. Las localidades y las colonias concernientes - particularmente Ariel, Itamar, Nokdim, Betar Illit, Elon Moreh, los “barrios” judíos de Hébron, Kiryat Arba, Emmanuel, así como colonias en el valle del Jordán - están situadas al este de la "línea verde", la línea de demarcación anterior el conflicto de 1967, y de la "barrera de seguridad" erigida en Cisjordania por Israel, por lo menos según su trazado actual.Animar la dispersión.No se trata pues de implantaciones o asentamientos que forman parte de ambos grandes "bloques de colonias" que son Goush Etzion y Maalé Adoumim, los cuales, aunque también situados al este de la "línea verde", sean integrados de ahora en adelante - más nadie duda de eso-, en las fronteras del estado israelí. El gobierno del antiguo primer ministro Ehoud Olmert se había negado a tomar esta decisión. Había explicado que esto no tenía ningún sentido de animar a colonos para instalarse en implantaciones o asentamientos que serían evacuadas en caso de un acuerdo de paz israeli-palestino.Benjamin Nétanyahou adoptó una posición inversa: se trata de "animar la dispersión de la población sobre el territorio de Israel y de aumentar su presencia en la periferia y en zonas próximas a las fronteras", subrayó la oficina del primer ministro. En resumen, el gobierno va a conceder 110 millones de shekels (19,7 millones de euros) a esta extensión de las "zonas nacionales de prioridad", que deberían a plazos involucrar a 1,9 millón de habitantes, es decir el 25 % de la población israelí, entre los que está el 40 % de árabes israelíes.Yescha, el consejo de los colonos, se felicitó por la decisión de B. Nétanyahou, previniendo que ella no atenuará en nada su determinación, que lucha contra el congelamiento parcial de la colonización. Parece por otra parte ser cada vez más parcial: si se considera el movimiento israelí La Paz Ahora, mientras que el gobierno había anunciado que el congelamiento ahorraría 3.000 proyectos de viviendas en Cisjordania, el total sería de hecho 3.492 nuevas viviendas exentas.¿La razón? Varios meses anteriores el anuncio del congelamiento, Yescha animó a las colonias para echar los cimientos de centenas de nuevas viviendas. Entonces el congelamiento no se aplica, desde que los cimientos existen. ¿Había prevenido esto Yescha?  “Nos habíamos anticipado", explicó hipócritamente Pinchas Wallerstein, director general del Consejo de los colonos...Fuente: Laurent Zecchini para Le MondeTraducción propiaEn Israël, Benyamin Nétanyahou multiplie les annonces contradictoires sur la colonisationDe la main droite, j'impose un gel partiel de la colonisation ; de la main gauche, je prends des mesures l'encourageant : telle est la politique faussement schizophrénique menée par Benjamin Nétanyahou. Le jour même où des milliers de colons en colère ont manifesté dans le centre de Jérusalem, le bureau du premier ministre israélien a annoncé, mercredi 9 décembre, des mesures ayant pour effet d'accorder le statut de "zones de priorité nationales" à des colonies éparses en Cisjordanie, statut qui se concrétise par de nouvelles aides économiques.Le plus significatif dans cette décision, qui devrait être approuvée dimanche par le gouvernement, est qu'elle va pérenniser des colonies qui, en cas d'accord sur les frontières d'un futur Etat palestinien, sont susceptibles d'être rétrocédées à l'Autorité palestinienne.Une telle décision ne peut que renforcer les doutes sur la volonté de M. Nétanyahou d'aboutir à un accord de paix, et la détermination de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, de ne pas revenir à la table de négociations.Plus de 110 000 colons vont donc bénéficier d'aides dans les domaines de l'éducation, de l'urbanisme et de l'emploi. Les localités et colonies concernées - notamment Ariel, Itamar, Nokdim, Betar Illit, Elon Moreh, le quartier juif de Hébron, Kiryat Arba, Emmanuel, ainsi que des colonies dans la vallée du Jourdain - sont situées à l'est de la "Ligne verte", la ligne de démarcation d'avant le conflit de 1967, et de la "barrière de sécurité" érigée en Cisjordanie par Israël, du moins selon son tracé actuel.Encourager la dispersion Il ne s'agit donc pas d'implantations faisant partie des deux grands "blocs de colonies" que sont le Goush Etzion et Maalé Adoumim, lesquels, bien qu'également situés à l'est de la "Ligne verte", seront intégrés à l'avenir - plus personne n'en doute -, dans les frontières de l'Etat israélien. Le gouvernement de l'ancien premier ministre Ehoud Olmert s'était refusé à prendre cette décision. Il avait expliqué que cela n'avait aucun sens d'encourager des colons à s'installer dans des implantations qui seront évacuées en cas d'accord de paix israélo-palestinien.M. Nétanyahou a adopté une position inverse : il s'agit "d'encourager la dispersion de la population sur le territoire d'Israël et d'accroître sa présence à la périphérie et dans des zones proches des frontières", a souligné le bureau du premier ministre. Au total, le gouvernement va allouer 110 millions de shekels (19,7 millions d'euros) à cette extension des "zones de priorité nationales", qui devraient à terme concerner 1,9 million d'habitants, soit 25 % de la population israélienne, dont 40 % d'Arabes israéliens.Yescha, le Conseil des colons, s'est félicité de la décision de M. Nétanyahou, tout en prévenant qu'elle n'atténuera en rien sa détermination à lutter contre le gel partiel de la colonisation. Celui-ci semble d'ailleurs être de plus en plus partiel : si l'on en croit le mouvement israélien La Paix maintenant, alors que le gouvernement avait annoncé que le gel épargnerait 3 000 projets de logements en Cisjordanie, le total serait en fait de 3 492 nouveaux logements exemptés.La raison ? Plusieurs mois avant l'annonce du gel, Yescha a encouragé les colonies à jeter les fondations de centaines de nouvelles habitations. Or le gel ne s'applique pas, dès lors que des fondations existent. Qui avait prévenu Yescha ? "Nous avions anticipé", a expliqué benoîtement Pinchas Wallerstein, directeur général du Conseil des colons...</blockquote>

Verificación: Libertador de Argentina